mardi 24 novembre 2009

Facebook: Vie privée, Vie publique

J'ai emprunté le titre d'une émission de Mireille Dumas qui résume assez bien le problème majeur des réseaux sociaux sur internet, et notamment du plus populaire: Facebook. Dernièrement, une Québécoise s'est vu retirer ses indemnités d'arrêt maladie pour dépression après que son assurance ait trouvé sur le profil de l'intéressée des photos d'elle faisant la fête ou pendant des vacances au soleil... On entend aussi de plus en plus de témoignages d'employeurs allant voir le profil des candidats à un poste, pour s'assurer de leur bonne éducation et de leur sérieux (pas de fête, pas d'alcool, pas de commentaire déplacé, pas de passion douteuse etc...).

Tout cela me fait réfléchir, ayant moi-même un profil Facebook que j'alimente très - trop? - régulièrement en statuts, commentaires, photos. Cependant, je ne me fais pas beaucoup de soucis quant à ce qu'une personne lambda (futur employeur ou simple voyeur curieux) pourrait savoir de moi: pas grand chose! Car le clef pour avoir un minimum de vie privée est de filtrer l'accès à ses informations. Je décide de qui peut voir mes photos, et qui ne peut pas. En l'occurence, mes "amis" Facebook peuvent tout savoir de moi (normal me direz-vous, ce sont mes "amis"!) mais M. Lambda ne pourra voir que ma photo de profil et ma liste d'"amis".

Il faut prendre le temps de faire quelques manipulations dans les options de son compte Facebook, mais le résultat en vaut la peine: notre Québécoise toucherait encore ses indemnités. Et il ne faut aussi pas oublier que pour les pros, il y a d'autres services que Facebook: Viadeo, LinkedIn par exemple.

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